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Né à la fin des années 90, le SIG s’est démocratisé dans le début des années 2000, grâce au développement des connaissances en informatique et aux évolutions technologiques récentes.

Une définition complexe

La géomatique, ou SIG pour ‘Systèmes d’Informations Géographiques’ s’apparente à de la ‘cartographie assistée par ordinateur’. Cette notion regroupe l’ensemble des étapes et outils nécessaires à la collection, la création, le traitement et le partage de données géographiques. Voyons ce que cachent ces notions.

Le SIG permet de créer de la donnée grâce à des outils informatiques ou de collecter des données créées par d’autres géomaticiens. Il s’agit de créer des fonds de plans (données raster) comme les cartes IGN, les photographies aériennes ou des données modifiables et analysables (données vecteur) comme les peuplements forestiers, les routes ou les cours d’eau.

Il est ensuite possible d’analyser ces données ou de les croiser entre elles pour produire de nouvelles données, obtenir des statistiques… Les données utilisées étant géoréférencées (leur localisation sur la planète est connue), il est possible de les faire interagir entre elles facilement.

Le rôle du géomaticien est aussi de diffuser les données produites auprès des personnes susceptibles de les utiliser. Pour cela, il produit des cartes papier, des sites web cartographiques (webSIG) ou des outils dédiés.

Un outil transversale devenu indispensable

Il est très difficile de considérer le SIG en tant que domaine isolé. En effet, les compétences et connaissances mises en œuvre sont multiples. Le géomaticien se doit d’être informaticien, géographe, cartographe, statisticien…

Le SIG est désormais présent partout et nécessite, souvent, la connaissance d’un second domaine qui vient compléter la formation de géomatique. Ainsi, il est possible d’être géomaticien-forestier pour travailler en forêt, d’être géomaticien-urbaniste pour travailler dans une commune ou d’être géomaticien-développeur pour produire des webSIG.

C’est la multiplication des compétences et des formations qui permet d’adapter le SIG au domaine auquel on compte l’associer. Car la géomatique n’est pas un objectif, mais bien un outil, utilisé dans des emplois variés. Et, comme tout outil, il est possible de l’adapter à de nombreuses utilisations.

Pourquoi un tel développement ?

Si la géomatique s’est autant développée aujourd’hui, c’est parce qu’elle permet de croiser des informations variées tout en produisant des résultats clairs et faciles à analyser. Comme le disait Napoléon : ‘‘Un croquis vaut mieux qu’on long discours’’. Ainsi, la réalisation de cartes ou de graphiques permet souvent de clarifier des discours complexes.

Mais c’est aussi dans la gestion de crises que le SIG apporte souvent une aide précieuse en analysant en temps réel de grandes quantités d’informations et en permettant de se projeter à l’aide d’informations complémentaires définissant différents scénarios d’évolution d’une situation qu’il convient de pouvoir anticiper.

En résumé, le SIG est un ensemble d’outils qui permet de superposer des informations (on parle de couches SIG dans les logiciels) et de les mettre en relations pour produire de nouvelles données ou des cartes pour faciliter la compréhension de phénomènes géographiques. Dans le prochain article, découvrez l’intérêt du SIG dans le monde forestier…